Et si la montagne s'éffondrait ?
Dans le cadre de la surveillance de l'éboulement de Séchilienne, installation dans une mine en amont, de stations sismiques (géophone et flutes) afin de dimensionner la zone de glissement et mieux comprendre ses origines
Mise en place de trois stations sismiques
Ce mouvement de versant, de très grande ampleur, se situe à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Grenoble, en rive droite de la vallée de la Romanche. Un ensemble de dispositif et de nombreuses investigations et études ont été menées sur ce site, dont les mécanismes de rupture sont complexes.
Du CETE à l'INERIS, plusieurs entités sont impliquées dans ce suivi. Le Laboratoire ISTerre nous a sollicité pour le déploiement de trois stations sismiques.
Un première série de dix géophones ont été placé dans la galerie souterraine située à l'ouest du mouvement de terrain. Ce réseau comprenait une seconde ligne en extérieur en travers des pentes. En raison des chutes de pierre récurrentes, les 200 m flutes ont du être enterrées.
À l'est de l'éboulement, deux stations supplémentaires ont été déployées, chacune constituée d'une quinzaine de géophones. L'ensemble des géophones ont été géoréfencés au moyen d'un D GPS et traités sur SIG pour rendu cartographique.
Moyens et compétences techniques
Acheminent matériel et travaux en zone instables. Techniques de cordes
Travaux en mines
Cartographie SIG et géoréférencement GPS
Protection des géophones contre les chutes de pierre
Mesure de prévention face aux risques d'instabilité du terrain